La COMAC : un défi de taille pour Airbus et Boeing !

Si à l’heure actuelle, les européens et américains Airbus et Boeing demeurent les leaders du marché aéronautique, leur place est de plus en plus menacée en raison de l’apparition d’un nouvel acteur.

Avec l’apparition de l’entreprise chinoise Comac (Commercial Aircraft Corporation of China), les fabricants d’avions ont tout intérêt à remplir le plus vite possible leurs carnets de commandes pour ne pas être dépassés par la concurrence.

 

Le 28 juin 2016, Comac réalisait le premier vol commercial entre Shanghai et Chengdu et depuis, semble se développer à la vitesse de la lumière ! Et pour cause, le fabricant chinois présente deux avantages non négligeables : ses tarifs d’une part et la réduction de ses besoins en énergie d’autre part. De quoi attirer de nombreuses compagnies aériennes.

 

Actuellement cantonné aux vols internes avec des courts et moyen-courriers, Comac construit également un long-courrier qui relierait la Russie et la Chine à l’horizon 2025 tout en offrant plus d’espace à ses clients aisés. Ce projet qui date déjà d’août 2016 a été initié par l’achat à l’Ukraine des plans du plus grand avion du monde : le célèbre Antonov AN-225.

Par la suite, Comac prévoit une alliance avec la Russie et le Canada pour s’imposer progressivement sur le marché face aux grands leaders. Son avion de ligne long-courrier, le C919 a effectué le 5 mai 2017 son premier vol en provenance de l’aéroport de Pudong (Shanghai).

 

En dépit de la menace causée à Airbus et Boeing, cette évolution semble faire le bonheur des fabricants spécialisés en haute technologie spécialisée. Parmi eux, on trouve l’entreprise française Snecma, filiale de Safran, qui a déjà prévu de toucher 30% de la commercialisation des avions long-courriers. Avec l’américain General Electrics, le français Safran est dans une position commerciale idéale puisque les deux entreprises sont les principaux fournisseurs des avions chinois. Une opportunité en or sachant que Comac prévoit de construire près de 2000 appareils, mais une offre temporaire. Par la suite, la Chine prévoit de réunir et d’exploiter quarante entreprises nationales pour pouvoir créer, à son tour, ses propres moteurs car à l’heure actuelle, la chaîne de construction dépend des entreprises occidentales.

 

L’entreprise chinoise a également surpris les professionnels du secteur de l’aéronautique en annonçant travailler sur le recyclage de l’huile de friture en énergie pour produire un bio-carburant qui fera voler les avions de demain pour un prix défiant toute concurrence.