Smart cities : les outils d’une révolution juridique maîtrisée

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Cette «  ville intelligente » est dotée d’un ensemble de capteurs qui vont recueillir une multitude de données afin d’améliorer la qualité de vie des citadins. Développer une smart city requiert de trouver l’équilibre parfait entre les acteurs publics et privés, d’une part, et entre la protection et l’innovation d’autre part, avec l’enjeu primordial de la protection de la vie privée. L’émergence de ces villes intelligentes bouleverse le cadre juridique existant. Le big data dont l’objet est la collecte indifférenciée d’un grand nombre d’informations pour des finalités non connues à l’avance, met à mal le RGPD et en particulier le principe de finalité. En outre, la fragmentation juridique du cyberespace conduit à soumettre les personnes à des risques et des degrés de protection différents. La création d’une « e-zone sécurisée » s’impose alors pour éviter ces disparités au sein du cyberespace, dénué de frontières physiques. N’oublions pas enfin l’apport du transport aérien avec la valeur ajoutée des drones (aéronefs sans pilote à bord) qui joueront un rôle clef en soutenant (de façon adaptée en période de crise sanitaire) de nombreuses applications urbaines telles que la livraison de produits de santé, de marchandises, les missions de police, ou encore la lutte contre les incendies ; par ailleurs, depuis quelques mois, un vertiport expérimental érigé sur l’aérodrome de Pontoise (95) est utilisé pour tester les drones-taxis et l’ensemble des composantes de ce service : zones de stationnement, équipements en termes d’énergie, de maintenance, et même le parcours des futurs passagers.

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